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Affichage des articles du avril, 2014

Quelques réflexions postélectorales à chaud, 2e partie : un tremplin vers un parti mouvement

Les résultats de Québec solidaire à cette élection peuvent paraître décevants. Passer de deux à trois députés et de 6% à 7,5% des votes n’est pas une progression remarquable face à un PQ désorienté et un PLQ ultra-terne. Bien des voix se font entendre, comme au lendemain de chaque élection, pour trouver dans le scrutin proportionnel une solution à cette relative marginalisation. Une telle réforme serait souhaitable, sans doute, mais sans une progression bien plus rapide de nos appuis, on troquerait notre position de tribuns sans pouvoir réel pour celle de partenaire de coalition avec des forces politiques hostiles aux intérêts que nous défendons. Des convergences au cas par cas, c’est bien, mais une structure politique stagnante avec QS dans le rôle de perpétuel 4 e violon n’est pas une perspective d’avenir. Peu importe le mode de scrutin, le défi des quatre prochaines années sera de s’appuyer sur nos milliers  membres pour rejoindre les centaines de milliers qui ont voté pour no

Quelques réflexions postélectorales à chaud - Première partie : sur le PQ

Cette élection est d’abord une défaite brutale pour le Parti québécois. Avec son pourcentage le plus faible depuis 1970, 30 sièges, et la défaite de Pauline Marois dans sa propre circonscription, on pouvait difficilement imaginer pire. Le retour au pouvoir du PLQ après seulement 18 mois dans l’opposition - et en pleine Commission Charbonneau - témoigne d’une descente aux enfers pour un parti qui se voyait dans l’alternance au gouvernement provincial du Québec jusqu’à une souveraineté de plus en plus hypothétique. Le fond du problème est que le PQ n’a pas été capable de développer une nouvelle stratégie pour la souveraineté après l’échec crève cœur de 1995. Certains péquistes ont évité la question en parlant de « référendum volé », et en proposant une simple partie revanche. C’est ce qui s’est retrouvé, au fond, dans le programme adopté sous le leadership de Bernard Landry en 2005. La troisième place derrière l’ADQ à l’élection suivante a sonné le glas de cette vision aux lunettes