Le 7 février, le ministre Jean-François Roberge a annoncé que son gouvernement va déposer un projet de loi en vue de prolonger d’une autre période de cinq ans la clause dérogatoire qui protège la Loi sur la laïcité de l’État (loi 21) des contestations judiciaires. Plus spécifiquement, il s’agit de la clause concernant la charte canadienne, celle qui vise la charte québécoise n’ayant pas besoin d’être renouvelée périodiquement. En faisant cette annonce, le ministre affirme vouloir “préserver la paix sociale”. Autrement dit, il invite les personnes qui ont perdu des droits il y a bientôt cinq ans avec l’adoption de cette loi à accepter d’être des citoyennes et des citoyens de seconde zone pour faire plaisir aux gens qui veulent préserver leur droit à exercer une forme de discrimination contre les minorité religieuses visibles. Rappelons que la loi interdit aux personnes qui portent des signes d’appartenance religieuse de pratiquer un bon nombre de professions (enseignante, gardienne de
Les centaines de personnes qui vont participer au congrès de Québec solidaire cette fin de semaine font face à un choix difficile. Les trois femmes remarquables qui font campagne pour obtenir le poste de co-porte-parole nationale sont compétentes, talentueuses et dévouées à la cause. On en vient à débattre de critères géographiques, sociologiques ou démographiques pour les distinguer. Mais chacun de ces critères vient avec des avantages comme des inconvénients. Voulons-nous une députée qui aura plus de visibilité à l’Assemblée nationale ou une personne qui n’y siège pas, ce qui lui donnera du temps pour faire autre chose mais un gros déficit médiatique? Est-ce que ce serait mieux d’avoir une personne qui n’est pas de Montréal et incarnerait la diversité des milieux de vie ou une personne issue de l’immigration qui représente une diversité tout aussi importante? Tous ces arguments s’annulent les uns les autres, ce qui risque de nous ramener au concours de popularité dont personne ne ve